Exposition d’Art
Le secret
EXPOSITION D’ART 2014 AU CHATEAU DU RIVAU
LE SECRET
Le Secret
Chaque année des oeuvres d’artistes de la scène émergente sont exposées et conversent avec celles des artistes reconnus de la collection permanente. Du 1er avril au 2 novembre 2014, l’exposition « le secret » a ainsi mis en scène plus d’une vingtaine artistes pluridisciplinaires qui revisitaient l’univers du « secret ».
L’art du secret nous est conté au château du Rivau. Notamment par des artistes qui savent ouvrir nos yeux. Objets de désir, créatures mythiques, chimères énigmatiques, gargouille, travaux d’aiguilles, vases merveilleux, ou encore armure de métal. Tous ces pièges à rêve ont pour finalité de nous faire entrevoir la capacité de l’art à ré-enchanter la vie.
De nombreux artistes
Joan Fontcuberta présente une série inédite, Deletrix, témoignage de la violence faite aux idées. Ses photographies de livres cultes (comme les éditions originales d’érasme) blessés balafrés, raturées par la censure, raconte les secrets d’état de leur époque. Ghyslain Bertholon, a sculpté un messager secret : une étrange gargouille espionne les visiteurs…
Joan Foncuberta
Ghyslain Bertholon
Nicolas Dhervilliers réinterprète Jeanne d’Arc (venue chercher des chevaux au château) et son lourd Secret dans son Hommage à Heywood Hardy. Son caisson lumineux, sorte de vitrail contemporain, reflète l’héroîque destin de Jeanne. Wim Delvoye, avec la série des Pelles, amalgame l’art aristocratique des armoiries à l’objet utilitaire des constructeurs de cathédrales, la pelle.
Nadia Sabourin
Wim Delvoye
Éric de Ville se joue avec humour des codes de l’érotisme avec Introspection, dans la lignée des artistes qui peignaient les secrets d’alcôve. Pierre Ardouvin, évoque lui les secrets d’enfant : avec la Tête de loup sortant d’un vase. En effet, son méchant loup jaillit d’un vase ancien un peu comme le génie d’Aladin. Hervé Le Nost défend le breuvage magique contenu dans le Lampion de l’oiseau gourmandeur par un petit personnage de verre inspiré des portraits de la Renaissance. La Châsse chasse sucrée de Karine Bonneval enchâssée à la manière d’un reliquaire cache un secret précieux, celui des contes de chasseurs d’animaux fantasmagoriques…
L’installation de Katia Bourdarel, Mother knows best enferme à la manière d’un secret bien gardé le merveilleux du conte Raiponce. La vidéo d’Antoine Roegiers, l’Académie revisite le tableau des frères Le Nain. Une société secrète trame un crime potentiel. Etrange et loufoque …
Dans les jardins, Le Secret se poursuit avec comme fil rouge l’Aiguille géante imaginée par Armelle Blary. Ceci à la manière de l’écheveau qu’Ariane déroulait. La corde enfilée dans le chas de l’aiguille permet d’entrer dans le jardin du Bois Amoureux !
Evelyne Chevallier
Armelle Blary